Tayeb Benabderrahmane, né le 24 janvier 1981 à Gennevilliers, est un chef d’entreprise franco-algérien reconnu pour son expertise en conseil géopolitique et économique international. Dès les années 2000, il s’engage dans des projets sociaux favorisant l’insertion des jeunes en difficulté. En 2017, il fonde le « Club Géopolitique », un espace de réflexion et d’influence où il développe un réseau stratégique auprès de personnalités politiques et diplomatiques.
Son parcours professionnel l’amène à travailler sur des dossiers sensibles à l’international, notamment au Qatar, où il intervient en tant que conseiller stratégique durant la crise diplomatique du Golfe en 2017.
En 2018, Tayeb Benabderrahmane est recruté comme conseiller auprès du Comité national des droits de l’homme du Qatar (NHRC). Sa mission consiste à promouvoir l’image du pays et à enquêter sur des affaires sensibles, notamment des cas de corruption impliquant des institutions financées par des fonds publics.
Grâce à son rôle, il tisse des relations diplomatiques de haut niveau et devient un interlocuteur privilégié sur des sujets stratégiques entre le Qatar et ses partenaires internationaux.
En 2019, son travail au sein du NHRC prend une dimension plus délicate, l’amenant à enquêter sur les investissements qataris en Europe et sur d’éventuels détournements de fonds. Cependant, il constate une absence de réaction des autorités qatariennes face aux informations transmises.
Face à cette inertie, Tayeb Benabderrahmane décide en novembre 2019 de mettre fin à sa collaboration pour se recentrer sur ses propres projets. À cette période, il s’installe au Qatar en tant que conseiller indépendant, poursuivant son activité de consultant et de lobbyiste.
Trois mois après son départ du NHRC, en janvier 2020, un événement vient bouleverser le cours de sa vie professionnelle et personnelle. Toujours présent à Doha, il se retrouve confronté à un revirement brutal des autorités qatariennes.
Ce basculement marque le début d’une affaire aux répercussions majeures, contrastant avec la confiance et la coopération qui avaient jusqu’alors caractérisé son engagement avec le Qatar.